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Quel est le rôle de la restriction calorique dans un régime de longue vie?

 

Selon les études de McCay (1935-1943), puis de Roy Walford (1982), la restriction calorique serait bénéfique à la durée de vie.

La théorie développée (notamment par Roy Walford) est que la restriction calorique augmente la longévité. Elle provoque un ralentissement de la division cellulaire qui diminue la pathologie cancéreuse (moins il y a de carburant, plus le moteur tourne au ralenti, moins il s’use…). Les effets de différents régimes restrictifs sur des personnes en surpoids sont positifs sur les paramètres impliqués dans la longévité.

Il faut cependant souligner les dangers possibles des régimes hypocaloriques et les précautions à prendre : il peut se produire une baisse de fertilité, de l’ostéoporose chez les femmes, de la malnutrition chez les personnes âgées, une résistance moindre aux infections… Les fonctions vitales doivent être assurées par un apport adéquat de nutriments. En effet, une alimentation moins calorique, si elle entraîne moins de radicaux libres, apporte aussi moins d’antioxydants protecteurs : on pourrait peut-être vivre plus longtemps, mais avec le risque accru de développer des maladies chroniques par manque de nutriments essentiels et d’antioxydants.

L’apport de compléments alimentaires peut cependant compenser le déficit d’antioxydants.

Il semble raisonnable d’adopter un régime frugal (diminuer sa ration, d’autant que l’activité physique diminue avec l’âge, ce qui permettra de prévenir l’obésité), mais en veillant à des apports nutritifs suffisants (notamment ne pas réduire drastiquement les aliments riches en oméga 3 comme les poissons et les huiles).

 

En qualité, on peut se référer aux régimes méditerranéen, crétois ou japonais (particulièrement celui d’Okinawa), qui se rapprochent d’un régime végétarien, ainsi qu’aux régimes hypotoxiques des Drs Kousmine et Seignalet.

  • L'alimentation méditerranéenne veille à la diversité des menus, en fonction des saisons, et privilégie les aliments frais, les fruits et les légumes verts, l'aïl, l'oignon, les aromates, l'huile d'olive.

  • L’alimentation de la population d’Okinawa est basée aussi sur la diversité, les légumes, les fruits frais, les légumes secs, les patates douces... et sur une certaine restriction calorique, par rapport au régime méditerranéen. Elle serait plus protectrice que les régimes méditerranéen ou crétois, en raison de l’absence quasi totale de produits laitiers, de céréales contenant du gluten, et par contre de l’abondance de soja et d’algues.

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elisabeth Lacombe Carraud. Santé et anti-vieillissement. Diplôme de naturopathe à Toulouse

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