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Aider ses articulations, tendons, ligaments, squelette et muscles

 

Le collagène des tendons et des ligaments est de type 1, celui des cartilages de type 2.

 

Contre les rhumatismes et l’arthrite

 

Le terme rhumatisme désigne diverses affections douloureuses des articulations, d’origine diverse, qui nécessitent un diagnostic médical. L’arthrite est une inflammation articulaire, ayant également

plusieurs origines.

 

Divers compléments peuvent apporter un soulagement :

  • Comme antidouleur et anti-inflammatoire, on peut utiliser le méthyl-sulfonyl-méthane (MSM) ou soufre organique : 4 g deux fois par jour en prévention, pour un meilleur fonctionnement de l’organisme.

  • Le cartilage de requin réduit la douleur arthritique et l’inflammation

articulaire.

  • Le millepertuis (Hypericum perforatum) peut être recommandé pour son action antalgique, antirhumatismale.

  • Les oméga 3 (2 à 3 fois par jour) ont aussi une action anti-inflammatoire.

Minéraux et vitamines sont indispensables aux articulations ; c’est ainsi qu’interviennent dans la fabrication du collagène le cuivre et la vitamine C. Le silicium organique régénère les fibres d’élastine et de collagène, il est indispensable à l’élasticité et la souplesse des articulations (on le trouve sous forme buvable ou en gel à appliquer). La vitamine B5 soulage les douleurs arthritiques.

 

Du point de vue alimentaire

Voici quelques conseils :

  • diminuer les viandes rouges, le sucre, les produits raffinés, les

fritures… et d’une manière générale, les aliments acidifiants ;

  • en cas de crise douloureuse, éviter les solanacées (pommes de terre, tomate, aubergine, piments), les aliments riches en acide oxalique (oseille, tomate, asperge, épinard, champignon), les laitages, le blé et le maïs, au cas où un rapport serait possible entre allergie et arthrite : on pourra alors constater si la suppression de ces aliments soulage la personne ;

  • consommer de l’avocat (contient de l’asclédine bénéfique aux tissus conjonctifs).

Tout traitement antirhumatismal doit s’accompagner d’une cure dépurative basée sur l’alimentation et la phytothérapie.

Reportez-vous au chapitre sur la démarche générale naturopathique

 

Quelques compléments

Contre l’ostéoporose

Il existe deux types d’ostéoporose :

  • le type 1 atteint les vertèbres provoquant des tassements vertébraux, de la cyphose

  • le type 2 atteint les os longs, il est à l’origine des fractures du col du fémur (après 80 ans).

 

Il faut faire un exercice régulier et adapté selon ses possibilités

(marche, montée d’escalier, musculation…) :

• pour maintenir une masse musculaire indispensable à la station

debout, à la marche et au maintien des articulations ;

• pour éviter l’ostéoporose (grâce à la stimulation des ostéoblastes)

au niveau vertébral, tout en augmentant la densité osseuse du col du fémur.

 

Les minéraux indispensables au maintien de la densité osseuse sont le calcium (on peut prendre du pidolate de calcium pour accélérer la réparation osseuse), le magnésium et, en oligoéléments, le bore (qui se trouve principalement dans les fruits séchés), le zinc, le silicium.

 

Les apports de vitamines sont la D3 et la B6.

L’ANSES (ex AFSSA) recommande la dose de 200 UI de vitamine D3 par jour, de 400 à 600 UI pour les personnes âgées.

La Société canadienne du cancer recommande aux Canadiens de prendre un supplément de 1 000 UI par jour de vitamine D en automne et en hiver. Cet apport réduirait les risques de cancer de la prostate, de cancer du sein et de cancer colorectal.

Les oméga 3 diminuent l’activité des ostéoclastes donc la perte osseuse.

La lysine, acide aminé essentiel, favorise l’absorption du calcium,

elle est donc utile dans la prévention de l’ostéoporose.

 

Les apports alimentaires ne devront pas se focaliser sur les laitages,

dont l’apport calcique n’est pas le plus efficace, l’absorption du calcium étant inhibée par le phosphore. Par contre, on insistera sur la consommation des légumes secs, des céréales complètes, des produits du soja, des graines oléagineuses, des algues, des légumes et des fruits.

 

Quelques compléments

Contre l'arthrose

L’arthrose est une altération destructrice des cartilages, dont l’incidence

augmente avec l’âge. Le cartilage contient 67 % de collagène de type 2 qui contribue à la régénération, la souplesse et la solidité de l’articulation.

Il est essentiel de pratiquer la prévention tout au long de la vie :

éviter des efforts trop intenses, lutter contre l’obésité et l’atrophie

musculaire.

 

En nutrithérapie, on pourra complémenter avec :

  • de la chondroïtine* et de la glucosamine, constituant naturel

du cartilage, qui stimule la production du tissu conjonctif,

le répare, soulage les douleurs articulaires, agit comme lubrifiant,

préserve les ligaments et les tendons, traite les symptômes

d’arthrose et de polyarthrite rhumatoïde ;

  • le cartilage de requin ;

  • les oméga 3 : freinent la dégradation du cartilage et les phénomènes inflammatoires associés;

  • le pycnogénol (constituant de l'écorce de pin maritime)

  • le collagène de type II

 

La phytothérapie apporte aussi une solution pour un début

d’arthrose, notamment :

  • l’Harpagophytum (griffe du diable), la prêle, la reine-des-prés, le saule (anti-inflammatoires),

  • la vigne BG (bourgeons), l’airelle JP (jeunes pousses), le Sequoia gigantea JP (jeunes pousses), le pin BG (bourgeons), le cassis BG (bourgeons) :

– gemmothérapie (Euro Santé Diffusion) : 80 à 150 gouttes

par jour ;

– macérat mère (Equilor) : 10 gouttes par jour ;

– Artisève (HerbalGem) : 1 cuillère à soupe par jour.

 

Oligothérapie : les minéraux sont des cofacteurs de la fabrication

de l’os et du cartilage ; ce sont le manganèse, le cuivre, le

MSM, le calcium, le magnésium, le phosphore, le potassium, le

sélénium (soulage les douleurs et les raideurs), le silicium.

 

Quelques compléments 

Contre la perte musculaire

L’activité physique quotidienne est une des meilleures préventions

contre la perte musculaire.

Du point de vue alimentaire, il faut surtout veiller à l’apport

suffisant en protéines, en glucides lents, en légumes et oléagineux

(magnésium).

Les sources alimentaires d’acides aminés qui contribuent à la

croissance du tissu musculaire ou à la synthèse des protéines dans

les muscles sont :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

On peut constater que l’apport alimentaire animal est indispensable pour éviter la fonte musculaire…

S’il y a perte musculaire avérée, et sur avis médical, on pourra complémenter avec :

  • la glutamine qui participe à la croissance du tissu musculaire.

Contre-indication : problèmes hépatiques et rénaux ;

  • l’ornithine qui stimule la sécrétion de l’hormone de croissance

(de même que l’arginine qui est son précurseur). On peut la

consommer une heure et demie avant une activité sportive ou deux heures après le repas.

Contre-indication : cancer.

 

On pourra prendre aussi en complément :

un complexe de vitamines B, du magnésium et du zinc, des vitamines, des antioxydants.

 

Exemple de complément :

Citrulline (D Plantes) :  issue de la pastèque; augmente la synthèse protéique de 25%

Très bonne tolérance

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Elisabeth Lacombe Carraud. Santé et anti-vieillissement. Diplôme de naturopathe à Toulouse

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