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Activité physique
Hygiène et conditions de vie

Il s’agira d’adopter un mode de vie conforme aux principes

d’hygiène et de soins naturopathiques le plus tôt possible, car le

processus de vieillissement commence tôt pour certains organes

et tissus. Chaque personne pourra aussi trouver une thérapie

adaptée à son propre cas.

 

L’hygiène et les conditions de vie

L’arrêt du tabac fait augmenter de plus de 2 ans la durée de vie à

50 ans. Les non-fumeurs ont un avantage de longévité de 9 ans

sur les fumeurs…

Le poids corporel : un Indice de masse corporelle (IMC*) très

élevé ou trop bas a une incidence positive sur la mortalité.

La consommation excessive d’alcool : le risque d’infarctus

(cérébral, du myocarde) et d’accident vasculaire cérébral* (AVC)

diminue avec une consommation d’alcool modérée, ainsi que

l’apparition d’une démence sénile (consommation de vin rouge),

tandis que le risque d’hémorragie cérébrale et d’AVC augmente

pour une consommation d’alcool supérieure à deux verres standard

par jour…

L’activité chez l’homme entraîne moins de pathologies (cardiovasculaires

notamment), avec un gain de longévité de plus

d’un ou deux ans selon les auteurs.

 

Rôle d’un stress modéré

Un stress modéré induirait une meilleure résistance aux divers

stress. Des agressions de faible intensité provoquent une stimulation

temporaire des défenses de l’organisme ou diminuent la fréquence

de certains cancers ou réduisent la mortalité, d’après des expériences sur l’animal (notion d’hormesis).

Certains auteurs considèrent la sous-alimentation et les exercices

physiques comme un stress modéré. Le stress active certains gènes qui déclenchent la production de protéines de choc (ou de stress). Celles-ci permettent aux autres protéines de redevenir fonctionnelles après un stress intense.

Par contre, un stress important entraîne la production de composés inflammatoires : les cytokines, qui inhibent le cortisol (dont l’effet est apaisant). Un stress chronique entraîne :

• un déséquilibre de la sérotonine et de la dopamine avec des troubles de l’humeur, des pertes de mémoire, de l’anxiété, des problèmes de sommeil ;

• une atteinte du système immunitaire, une diminution des anticorps ;

• des problèmes métaboliques avec augmentation de la glycémie, de la résistance à l’insuline, du cholestérol LDL, un affaiblissement de la fonction détoxinante du foie, une diminution de l’absorption intestinale…

 

Les erreurs à éviter

La consommation excessive de médicaments

Elle provoque des maladies ou accidents dits iatrogènes*. Elle existe chez 15 % des personnes âgées, est responsable de 20 % des hospitalisations, de la moitié des décès des personnes de plus de 60 ans à l’hôpital aux États-Unis ; 16 % des démences seraient d’origine iatrogène, d’après le docteur JP Willem (2006).

Il existe des médicaments inhibiteurs des micronutriments

(vitamines, minéraux) ; par exemple, l’aspirine inhibe la vitamine C, le fer inhibe l’absorption de zinc… D’autres interfèrent avec le métabolisme des micronutriments : le lithium avec l’iode, les neuroleptiques avec le magnésium, la trinitrine avec le glutathion et la cystéine…

Connaissant ces effets néfastes, on comprend la nécessité d’une

médecine holistique (qui considère l’être dans sa totalité) et conforme à l’esprit hippocratique qui consiste à ne pas nuire.

 

La vaccination

Elle n’est pas anodine et peut entraîner des réactions néfastes à

l’organisme. Par exemple, les vaccins produits par recombinaison

génétique seraient susceptibles d’altérer des gènes. Les vaccins peuvent aussi affecter le système immunitaire et ainsi déclencher des maladies dégénératives latentes ou les accélérer.

Quand la vaccination est nécessaire, il est bénéfique de prendre un protecteur hépatique (Desmodium ascendens) ainsi que Ribes nigrum en 1DH (cassis) pour renforcer son action : dix jours avant et dix jours après la vaccination.

 

 

 

Les bienfaits que nous apportent les exercices physiques

Les exercices physiques sont bénéfiques sur la santé physiologique,

énergétique, émotionnelle et mentale. Ils assurent un brassage

humoral, s’opposant ainsi aux dépôts (acides et lipides) et facilitant

l’élimination en activant les émonctoires. Ils régulent l’équilibre

acido-basique. Le coeur conserve sa souplesse et sa force ainsi que tout le système circulatoire. Des études montrent que l’activité chez les animaux provoque un état physique meilleur.

Les exercices aérobiques (exercices augmentant le rythme cardiaque),

la marche rapide et fréquente (1,5 km par jour) apportent de l’oxygène aux cellules, en augmentant le flux sanguin particulièrement vers le cerveau, gros consommateur d’oxygène.

Ils ont donc un effet direct sur les pouvoirs mentaux : amélioration

de la mémoire, diminution des signes de démence… Ils entraînent une diminution du stress, une amélioration de l’humeur.

L’exercice serait plus efficace que les antidépresseurs en cas

de dépression légère !

Il est important dans tous les exercices de savoir maîtriser sa respiration : on s’entraîne dans un lieu aéré, calme, le corps détendu, en visualisant le trajet de l’air dans le corps et en se retenant de respirer quelques secondes au cours de chaque cycle respiratoire.

 

Les bienfaits des bains

La balnéothérapie fait l’objet de recherches et aussi de pratiques de soins dans le monde entier.

La coutume du bain au Japon, issue d’un rite religieux, la purification shintoïste, permet :

  • de se maintenir en bonne santé,

  • de diminuer ou éliminer le stress,

  • de guérir ou soulager certains maux comme l’arthrite, l’hypertension et les problèmes cutanés.

 

L’activité physique favorise aussi la densité osseuse, la mobilité

articulaire et la souplesse musculaire. Modérée et adaptée, elle a un rôle protecteur sur l’appareil locomoteur : les fractures sont 40 à 50 % moins fréquentes chez les sujets âgés qui pratiquent une activité physique régulière.

Une attention particulière doit être accordée à la musculation

du périnée. Celui-ci est constitué par l’ensemble des muscles du plancher pelvien (au niveau des organes sexuels), dont le relâchement,

après un accouchement ou à la ménopause, peut provoquer,

chez la femme, de l’incontinence urinaire, une descente

d’organes… La tonicité de ces muscles est également nécessaire

pour les rapports sexuels, chez l’homme aussi bien que chez la femme. De nombreux exercices existent : citons la méthode Pilates, les exercices de Kegel.

L’activité physique diminue le risque de la maladie d’Alzheimer

en évitant le surpoids.

On constate une corrélation entre l’augmentation de l’inactivité

physique et l’apparition des maladies chroniques modernes.

De plus, l’activité physique augmente la longévité. Qui veut

voyager loin ménage sa monture… mais lui fait faire de l’exercice !

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

Sous l’effet de l’exercice, on constate au scanner une augmentation

des lobes frontaux ; de nouveaux capillaires se forment avec les

nouvelles cellules et le taux des neurotransmetteurs (dopamine,

sérotonine, norépinéphrine) augmente. La contraction musculaire

libère la protéine IGF-1* qui agit sur les neurotransmetteurs. L’exercice

induit une modulation d’un gène, le « brain derived neurotrophic

factor » (BDNF*), qui agit sur la vascularisation du cerveau et la

régénération des neurones de l’hippocampe. L’alimentation (restriction alimentaire), le comportement (exercice), les apports pharmacologiques qui modulent l’IGF, le BDNF ainsi que la sérotonine, dans le cerveau, jouent un rôle dans la santé et la longévité. Ils pourraient être protecteurs contre les maladies neurodégénératives. Le BDNF, stimulé par l’exercice, assure de meilleures connexions neuronales, un meilleur apprentissage, une amélioration de la mémoire.

 

La pollution de notre environnement est reconnue comme facteur de maladies. De nombreux écrits et reportages relatant les résultats d'expériences et d'études épidémiologiques en témoignent et en sont la preuve. 

Depuis la première révolution industrielle (fin du XIXème siècle), les  polluants ont été multipliés dans les usines: polluants chimiques comme le plomb, le sulfure de carbone (fabrication de la viscose), le benzène, la toluidine (fabrication des pneus), l'arsenic, la formaldéhyde (à l'origine du "cancer des menuisiers"), les colorants synthétiques, l'amiante, la dioxine, les phtalates etc.... provoquant de nombreuses maladies professionnelles.

Les polluants industriels n'atteignent pas seulement les ouvriers. Toute la population est également touchée : utilisation de l'essence au plomb, tabagisme, produits phytosanitaires (pesticides, insecticides, herbicides...), et plus récemment hormones de synthèse et ... ondes électromagnétiques.

Les perturbateurs endocriniens (bisphénol, pesticides...) qui agissent à de faibles doses, bien inférieures à la DJA (dose jounalière autorisée) sont très préoccupants pour la santé, particulièrement pour les bébés exposés durant la vie utérine (scandale du distilbène).

http://reseau-environnement-sante.fr

 

Mieux vaut être Demeter que délétère!

 

En savoir plus sur les effets de l'exercice
L'environnement

Hygiène de vie

 

Il est important de penser à son environnement, à ses conditions de vie et à sa manière de vivre : fais-je de l'exercice physique, ai-je un sommeil réparateur, est-ce que j'évite les situations stressantes....

Le sommeil

La période de sommeil est un moment privilégié du cycle de vie qui permet au corps de se régénérer et de guérir. Il importe donc de veiller à conserver un « bon sommeil », même si le besoin en diminue avec l’âge.

Tous les émonctoires travaillent la nuit pour nettoyer l’organisme : foie, reins… Si on s’éveille vers 3 heures par exemple,on est en droit d’incriminer un mauvais fonctionnement ou une surcharge du foie, vers 5 heures ce sont les reins qui sont responsables.

On sait que la période de sommeil n’est pas continue, mais se divise en plusieurs tranches appelées cycles, dont la durée est à peu près constante pour une personne donnée (de 1 h 30 à 2 heures). Chaque cycle comporte une série de phases :

  • la phase d’endormissement ;

  • la phase du sommeil léger (environ 20 minutes) ;

  • le sommeil profond (environ 10 minutes) ;

  • le sommeil très profond (environ une heure) ;

  • le sommeil rapide ou paradoxal (10 à 15 minutes), période du rêve, dont la durée augmente durant la seconde partie de la nuit.

Un cycle se termine par une brève période d’éveil, non enregistrée dans la mémoire, qui précède un nouveau cycle de sommeil.

La qualité du sommeil dépend du bon déroulement des cycles,

lui-même assujetti à certains facteurs : absence de perturbations internes ou externes au moment des périodes d’éveil, repas du soir allégé mais nutritif…

 

On constate souvent une augmentation de l’insomnie avec l’âge. Il se produit une perte de l’efficacité du sommeil et de la capacité de récupération. Les réveils deviennent nombreux et sont dus à des causes non spécifiques : toux, affection cardiovasculaire ou respiratoire, anxiété, dépression, activité physique diminuée, mauvaise hygiène de vie, besoins d’uriner… Il y a une petite altération du rythme nycthéméral (le décalage horaire est plus difficile à compenser).

 

Que faire contre les problèmes de sommeil ?

Certaines plantes sont efficaces pour favoriser l’endormissement et pour un sommeil réparateur : l’aubépine, le coquelicot de Californie

(Eschscholtzia), la mélisse, la valériane, la passiflore, le tilleul, la verveine (qui aide à la digestion)...

Les oméga 3, le reishi auront un effet apaisant.

Les vitamines B (complexe) et le lithium (en oligosol) ou l’aluminium (en oligosol) optimisent la sécrétion de sérotonine donc le sommeil, en les prenant le soir (faire une cure de 3 semaines).

 

Quelques compléments de phytothérapie

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

En cas de problèmes plus importants liés à l’humeur, l’anxiété, la nervosité, la dépression, on pourra prendre :

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

*Sérotonine : favorise le sommeil, le calme

*Mélatonine : dite hormone du sommeil

5 HTP : Compléments augmentant les neurotransmetteurs

L tryptophane : Compléments augmentant les neurotransmetteurs

 

 

Alimentation recommandée pour le sommeil

  • Faire un dîner léger sera bénéfique.

  • Les glucides complexes favorisent la synthèse de sérotonine (certains contiennent du tryptophane),  les graines oléagineuses sont intéressantes aussi  (sésame); par contre le sucre et les stimulants empêchent l’endormissement.

  • L’effet de la caféine peut se faire sentir de 5 à 10 heures après l’ingestion ; de plus, elle a un effet inhibiteur sur le taux de mélatonine. Il faut donc éliminer les stimulants, surtout à partir de 15/16 heures.

 

 

 

Elisabeth Lacombe Carraud. Santé et anti-vieillissement. Diplôme de naturopathe à Toulouse

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